Le jour de la rentrée, des nouveaux vêtements ou la première sortie à ski, nombreuses sont les occasions de prendre son enfant en photo et de la partager. Le « sharenting » ou le fait d’exposer ses enfants sur les réseaux sociaux est un phénomène très répandu mais pas sans risque.
L’exposition des enfants sur les réseaux sociaux représente donc des risques pour leurs données et pour leur identité. Cette identité se construit à mesure que l’on partage des informations sur soi sur le web et persiste, même au-delà de la mort.
Selon une étude de l’Oxford Internet Institute, dans 50 ans, Facebook comptera plus de morts que de vivants. Ce sont 4,9 milliards d’utilisateurs décédés d’ici 2070, qui laissent derrière eux une trace numérique. Cette identité est progressivement intégrée dans les rites funéraires, mais il est difficile de la contrôler totalement.
Ce travail journalistique a été réalisé pour les cours « Atelier audio/vidéo », dont l’enseignement est dispensé collaboration avec le CFJM et la RTS, dans le cadre du master en journalisme de l’Académie du journalisme et des médias (AJM) de l’Université de Neuchâtel.