ÉDITO
En Valais, d’où je viens, on peut être aussi engagé que l’on veut, ne pas passer son permis aussitôt les 18 bougies soufflées semble impossible. La faute aux villages reculés en montagne et aux durées prolongées des trajets en transports publics dès qu’on sort de l’axe ferroviaire de la plaine. Et puis on ne va pas se mentir, on s’habitue vite au confort du véhicule individuel.
Quand je découvre le chiffre que notre journaliste Laurie Chapatte décrypte pour nous aujourd’hui, je ne suis donc pas si étonnée. 76% des Neuchâteloises et Neuchâtelois se déplacent en voiture. En fait, seules les populations de Bâle-Ville et Genève, intrinsèquement citadines, passent sous les 60% selon le micro-recensement 2021 publié par la Confédération début avril.
On connaît pourtant le coût écologique qui accompagne nos habitudes de déplacement. Selon les derniers chiffres de la Confédération, les émissions liées aux transports hors trafic aérien international se rendent coupables de plus de 30% de l’empreinte carbone du pays.
Et s’il faut bien constater à quel point changer les habitudes est une tâche ardue, notre rubrique Destination fait le pari de ne pas se résigner et d’explorer les nouvelles solutions et leurs limites aussi. Attachez vos ceintures et bon voyage !
