Guitare à la main, Max Van herle partage volontiers ses émotions à ses auditeurs. Également actif dans la vie locale, le jeune Lonaysan trouve toujours le temps de s’adonner à sa passion dans son home studio.
Le monde de la musique, c’est comme une potion dans laquelle Max est tombée quand il était petit. Après avoir suivi des cours de piano pendant un an et beaucoup d’apprentissage en autodidacte, il décide de créer ses propres musiques en regardant une vidéo de Dayglow, un artiste américain. Il rêve alors que « des personnes se mettent à chanter ses musiques ». En 2020, il sort Wake Up, sa première musique qu’il poste sur Soundcloud. Il raconte: « Je ne savais rien faire. La qualité n’était pas encore là, mais j’avais l’envie. »
Depuis, le Lonaysan de 19 ans a déjà sorti deux albums sous le pseudo de Van herle, son nom de famille. S’il n’aime pas se ranger dans un style de musique particulier, il admet s’inspirer d’artistes issus de l’Indie pop et de la pop acoustique, tels que Joji ou encore Tom Norton, un artiste lausannois. « Mon style musical reflète souvent mon mood du moment », précise-t-il.
Pas grand chose pour commencer
Ses musiques, il les produit depuis chez lui. Il a créé son propre studio dans sa bibliothèque. Ayant commencé avec presque rien, il s’est procuré du matériel technique petit à petit. Dans son home studio, Max profite de tout son matériel pour expérimenter plein de styles différents. Il se rappelle notamment avoir fait 25 versions de sa musique Love is not 4 me, car la ligne d’accords était juste « parfaite pour faire plein de choses dessus ».
Le 4 octobre, Van herle a sorti son dernier single How did we end up here. Un son qu’il a écrit durant son service militaire et qui raconte une rupture amoureuse difficile. « C’est une histoire que je voulais raconter, mais qui ne parle pas de moi », précise-t-il. En ce moment, Max prépare son troisième album et espère pouvoir le sortir en début d’année 2025. « C’est un album très planant, qui reflète la paix en moi », annonce-t-il fièrement.
Également investi dans la vie locale
À côté de la musique, Max Van herle a un train de vie plutôt chargé. Alors qu'il vient de commencer un bachelor en pharmaceutique à l'Université de Lausanne, il est également responsable scout à la Tribu du Grand Lac, le groupe scout de Morges. Tous les weekends, il prépare donc une activité pour un groupe d'enfants de 7 à 11 ans. "Le scoutisme, c'est une histoire de famille", raconte-t-il.
Par Mathieu Robatti
Ce travail journalistique a été réalisé pour le cours « écritures informationnelles », dans le cadre du master en journalisme de l’Académie du journalisme et des médias (AJM) de l’Université de Neuchâtel.