ÉDITORIAL Au premier abord, nous vivons dans un monde éphémère : on scrolle, on écrit, puis on oublie. Malgré cela, notre existence n’a jamais été autant documentée qu’aujourd’hui. Des données décrivant la société qui nous entoure sont stockées dans chaque maison, dans chaque téléphone ou ordinateur. Ce travail de documentation est important pour ne pas sombrer dans l’oubli, et certains étudiants de notre volée en ont fait l’expérience.
Durant la préparation et la rédaction de nos sujets pour RETRO., certains d’entre nous ont utilisé des archives de journaux et de la RTS, ou interrogé des personnes âgées pour comprendre leur époque. Ces échanges ont été enrichissants pour notre compréhension du monde passé, pour notre compréhension du fonctionnement de la société d’autrefois.
Aujourd’hui, dans RETRO., vous aurez l’occasion de lire et de comprendre par vous-mêmes différentes problématiques qui ont animé notre société. Par exemple, Léa s’est intéressée aux enjeux liés aux premiers votes des femmes en Suisse en 1971, alors que Dario s’est attelé à comparer la vulgarité des siècles passés à celle d’aujourd’hui.
Être plongés dans de telles archives, datant de plusieurs dizaines d’années, nous a rappelé combien il était important de conserver des traces de notre existence présente. À l’heure où les générations peinent à se comprendre, l’importance de conserver des documents nous est apparue comme décuplée.
Communiquons, expliquons et apprenons pour un monde meilleur.
