À Lausanne, la construction d’une île aux oiseaux au bord du Léman crée la discorde. Mi-janvier, une pétition contre le projet a vu le jour, portée principalement par les deux clubs d’aviron de la ville.
Une île de 300 mètres face aux clubs d’aviron? Les sportifs disent non. Le projet, porté par la Ville de Lausanne, vise à préserver la biodiversité. Il prévoit notamment l’accueil d’oiseaux migrateurs. L’idée s’inspire de l’île aux oiseaux de Préverenges, construite en 2000 et devenue un véritable succès pour la faune.
Un « non-sens » pour les rameurs. Ils estiment notamment que la zone leur est indispensable pour ramer en toute sécurité. « Quand le projet a démarré, le fait que deux clubs d’aviron, qui rassemblent 800 membres, soient sur ce terrain de jeu, n’a pas été pris en compte », regrette Gaël, rameuse au Lausanne-Sports Aviron. En réaction, une pétition contre l’implantation de l’île dans la zone de Vidy a déjà réuni près de 1000 signatures en l’espace de trois jours.
De son côté, Pierre-Antoine Hildbrand, conseiller municipal de la ville de Lausanne, assure que les doléances ont été entendues: « Nous allons leur présenter des propositions d’ici à quelques semaines. Nous envisageons de modifier le projet ».
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Une initiative qui plaît aux oiseaux ?
Si l’emplacement fait débat, l’idée séduit. L’île aux oiseaux promet un geste en faveur de la biodiversité. Sa prédécesseure, l’île de Préverenges, a déjà fait ses preuves, comme en témoignent les experts en ornithologie.
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