Le loup enflamme et polarise les débats. On en dénombre actuellement 60 à 70 sur le territoire helvétique, ce qui préoccupe les éleveurs. En 2019, 425 animaux de rente ont été tués par le prédateur. Pourtant, des mesures de protection existent. Mais sur le terrain, tout n’est pas si simple.
Le loup aurait un effet bénéfique sur l’écosystème, c’est du moins ce qu’affirment des gardes forestiers dans les Grisons. Les cerfs et chevreuils abondent à un tel point que les chasseurs sont dépassés, et les forêts menacées. Le prédateur permettrait de réguler naturellement la population des ongulés sauvages. Serait-il donc possible d’envisager une collaboration entre loups et chasseurs?
Ce travail journalistique a été réalisé pour les cours « Atelier audio/vidéo », dont l’enseignement est dispensé collaboration avec le CFJM et la RTS, dans le cadre du master en journalisme de l’Académie du journalisme et des médias (AJM) de l’Université de Neuchâtel.