Ils sont fondateur d’une entreprise de nettoyage, peintre en bâtiment ou spécialiste en photovoltaïque. Ces Neuchâtelois font partie des protagonistes du documentaire « Héros ordinaires », projeté samedi 16 octobre au Musée d’histoire naturelle de Neuchâtel. Rencontres.
L’auditoire du Musée d’histoire naturelle de Neuchâtel se remplit peu à peu. Ce samedi 16 octobre, le bâtiment accueille la 16ème édition du Festival du film vert.
A l’affiche ce soir-là, le documentaire « Héros ordinaires ». Réalisé par quatre femmes, le film dresse les portraits de dix-sept Neuchâtelois œuvrant pour une société plus égalitaire et respectueuse de l’environnement. Chacun d’entre eux représentent un ou plusieurs objectifs de développement durable édictés par l’ONU pour 2030.
La bande-annonce du documentaire « Héros ordinaires »
Avant que le public ne soit au complet, nous rencontrons Emmanuelle Perret, l’une des héroïnes ordinaires du documentaire. La jeune femme est fondatrice de l’association Compáz, qui « ambitionne de redonner une conscience et une visibilité à la science au travers de l’art. »
Emmanuelle Perret présente l’association Compáz
Dans le canton de Neuchâtel, les projets de l’association sont déjà bien visibles. « Par exemple, nous avons disposé des panneaux solaires représentant un ancien village palafittique sur plus de vingt mètres de long au Laténium. »
Emmanuelle Perret avoue se réjouir de redécouvrir les images, tournées entre 2019 et 2020. Son souhait sera très vite exaucé puisque Muriel Nideröst, membre de la Société des amis du Muséum de Neuchâtel, invite le public à s’asseoir. Après quelques mots d’introduction, voici le documentaire lancé.
Les spectateurs font la connaissance des héros ordinaires. Le premier, Florian Candelieri, travaille au sein du collectif Partage, association de distribution alimentaire présente à La Chaux-de-Fonds. Coraline Rais, elle, a développé un jardin thérapeutique à l’hôpital du Locle. Eglantine Jamet, membre de l’association Succès Egalité Mixité, sensibilise les élèves du canton à l’égalité homme-femme.
Viennent ensuite les quatorze autres, qui œuvrent à leur niveau en faveur de la durabilité. Et déjà, l’écran noir et les applaudissements du public.
A l’issue de la projection, nous rencontrons Mark Grünig, autre héros ordinaire et fondateur des Poutzdays, journées dédiées au nettoyage de la nature. Egalement co-responsable de l’association PurLac Neuchâtel, l’homme a fait de la protection de l’environnement un de ses cheval de bataille.
Mark Grünig présente les Poutzdays
Mark Grünig est très vite happé par d’autres conversations. Au tour de Christelle Billod de s’approcher. « Il paraît que vous vouliez me voir ? » lance-t-elle. « Par contre je vous préviens, je ne suis pas tout à fait à l’aise derrière les caméras ! »
Pas à l’aise, peut-être. Mais la peintre en bâtiment parle avec tellement de passion de son métier que cette timidité s’oublie vite. A la tête de l’entreprise « Ça roule peinture », elle sillonne le canton depuis plusieurs années pour décorer des murs.
Christelle Billod présente ses peintures naturelles
Les discussions terminées, la salle se vide peu à peu. Les réalisatrices partent le sourire aux lèvres: le documentaire fera sans doute une deuxième halte à Neuchâtel lors de l’édition 2022 du Festival du film vert.
Par Estelle Liechti
Image d’illustration : SP-Héros ordinaires
Ce travail journalistique a été réalisé pour le cours « écritures informationnelles », dans le cadre du master en journalisme de l’Académie du journalisme et des médias (AJM) de l’Université de Neuchâtel.