La rubrique « Protéger » entame aujourd’hui sa seconde journée au festival international du journalisme de Perugia. Des cernes bleutés s’installent sous nos yeux, le café-carburant attaque nos estomacs, les cerveaux et les ordinateurs surchauffent. C’est sûr, travailler dans les médias, c’est un métier dangereux.
Mais les conférences du jour vont vite nous prouver que nos tracas sont moindres… Car en dehors de notre « bulle AJM », les journalistes confirmés, leurs sources et la profession tout entière font face à de multiples menaces. A Perugia, on parle de ces risques, et on y remédie !
Pour toute la durée du festival, des consultations individuelles de sécurité pour les journalistes sont proposées à Perugia. En d’autres termes, il s’agit d’une véritable clinique de journalistes. Après s’être inscrit et avoir formulé clairement ses besoins, le journaliste se voit attribuer un rendez-vous avec un spécialiste. Besoin d’un avis judiciaire ? Voici un conseiller juridique. Des soucis financiers ? Voilà une économiste. Psychologues, spécialistes en sécurité informatique et autres experts finissent de compléter cette étonnante palette d’infirmiers.
Tout au long de cette seconde journée, l’équipe de la rubrique « protéger » vous proposera elle aussi des « médicaments » aux bobos du métier. Nous avons soigné notre site internet, il est désormais remis de sa syncope d’hier. Articles enrichis, stories et vidéos seront donc publiés au fil de la journée. Au programme notamment, la protection du métier face à la désinformation ou la surinformation, la protection des journalistes face aux poursuites judiciaires, la protection des lanceurs d’alertes, …
Bonne lecture, et prenez soin de vous !
Sophie Gremaud
Ce travail journalistique a été réalisé pour le cours « Production de formats journalistiques innovants », dans le cadre du master en journalisme de l’Académie du journalisme et des médias (AJM) de l’Université de Neuchâtel.
