Coronavirus: Temps Présent rebondit

Le coronavirus aura réussi à changer la temporalité médiatique. Les formats longs, tels que proposés par l’émission culte Temps Présent, doivent ainsi se plier à de nouvelles injonctions et trouver des solutions pour assumer leur mandat d’information au mieux. Les enjeux sont multiples.

La pandémie a redistribué les cartes pour tous. Le journalisme et plus précisément la RTS, n’en sort pas indemne. L’émission Temps Présent, un incontournable du paysage médiatique romand, a dû véritablement jouer des coudes pour prouver sa capacité à rebondir.

Quels ont été les enjeux pour cette émission d’approfondissement ?

Les quotidiens c’est le stress, les longs formats, l’angoisse.

Les interruptions d’émissions, les conflits avec la direction de la RTS, l’augmentation du travail, les injonctions de l’actualité; le coronavirus a imposé un agenda bien rempli! Rencontre avec le producteur de Temps Présent.

 

Le producteur a été véritablement touché par la performance de ses journalistes, qui ont fait au mieux pour rester « artisans de leur métier » malgré les conditions.

Il qualifie le premier reportage réalisé pendant la crise de « bijou » médiatique. Cap sur la journaliste qui a travaillé sur ce document.

Lorsque pas de stress rime avec gros stress
Marie Abbet dans son studio « bricolé »

Avec tous ces bouleversements, l’émission Temps Présent tient bon.

Ceci avec un seul objectif qui semble inébranlable malgré les nouveaux défis: produire un service public pour l’intérêt public.

 

Ce travail journalistique est issu du projet #médiasconfinés (cours “Compétences numériques pour le journalisme”) dans le cadre du master en journalisme de l’Académie du journalisme et des médias (AJM) de l’Université de Neuchâtel.

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