ÉDITORIAL L’anxiété d’anticipation. Une peur bien réelle d’un futur qui n’existe toutefois pas encore.
Aujourd’hui, nous vous avons partagé des contenus plus que sérieux : une société en voie d’être passée sous silence, un bilan carbone effrayant pour l’avenir de l’industrie spatiale ou encore une météo qui deviendra de plus en plus incontrôlable. Des sujets qui, soyons honnêtes, matérialisent les angoisses d’une génération toujours plus consciente des problèmes de demain.
Des prémices malheureuses. Pourtant, il serait bon d’apprendre à relativiser… Ah bon ?
Plus facile à écrire qu’à faire, n’est-ce pas ? Mais s’il y a une chose à retenir du voyage temporel que l’on vous propose, c’est que la nouveauté n’est pas forcément à craindre. L’invention du chemin de fer était jugée comme une immense atrocité au 19ème siècle, causant un nouveau mal : la sidérodromophobie. Il s’agissait d’une panique profonde à l’idée de voyager en train. Est-ce symptomatique de la peur du progrès ? Ce serait trop simple que d’y répondre oui. Mais une chose est sûre, ça a révolutionné l’industrie et le reste de la société.
Alors oui, nos contenus imaginent des chemins potentiels qui nous semblent effrayants, voire peu propices à un avenir inspirant. Mais toute possibilité évoquée dans A-venir n’est pas encore figée. Trouver les mots justes n’est pas une mince affaire, mais rien, pour notre futur, n’est une mince affaire. Alors agissez. Mais n’oubliez pas, au passage, de respirer.