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Quand Genève accueille une compétition olympique… de robotique

Le First Global Challenge a réuni des étudiants de 180 pays à Palexpo lors du week-end du 14 au 16 octobre. Un événement annuel qui s’est tenu pour la première fois en Europe.

Une compétition de type olympique à Genève. La promesse intrigue, et peut faire rêver. À l’occasion de sa sixième édition, le First Global Challenge, événement réunissant des étudiants de 180 pays le temps d’un week-end, a posé ses valises à Genève. À l’honneur, la technologie robotique.

Des représentants des quatre coins du monde étaient conviés pour l’occasion.

Le couronnement de quatre mois de travail

En quoi consiste une telle compétition ? Au-delà des énormes dispositifs sur place, un travail conséquent a été réalisé en amont par les participants. Après réception d’un kit, chaque équipe a eu quatre mois pour construire son robot. Ce rendez-vous genevois sonnait donc comme l’heure de vérité pour ces étudiants: “C’est l’occasion pour les équipes de mettre en action leur robot et de voir si les quatre mois de travail ont porté leurs fruits”, explique Samuel Plasmati, manager des opérations à l’international chez First.

Les parties durent une dizaine de minutes et mélangent adresse, stratégie et hasard. Le jeu est conçu autour du thème du réchauffement climatique, avec les robots symboliquement chargés de ramasser du carbone -sous forme de boules d’aluminium- et de l’empêcher de se répandre dans l’atmosphère.

Vue d’ensemble des différentes étapes lors d’une partie au First Global Challenge.

Collaboration avant compétition

Au-delà d’élire le pays vainqueur, les priorités d’un tel événement sont ailleurs. “Avant d’être en compétition les uns contre les autres, les étudiants sont là pour s’aider entre eux et atteindre un but commun, qui est celui d’apprendre à travailler en équipe et à accroître leur éducation quant à la robotique, explique Samuel Plasmati. Le cœur du projet, c’est ce concept de co-opertition, un mélange de collaboration et de compétition“.

« Le cœur du projet, c’est la “co-opertition” : un mélange de collaboration et de compétition ».

Samuel Plasmati, manager des opérations internationales chez First

Unir ses forces donc, pour développer et faire connaître une technologie sur laquelle l’on mise beaucoup dans le milieu. “La robotique a un potentiel énorme pour nous aider à faire face à des défis globaux comme celui du réchauffement climatique, insiste Samuel Plasmati. On espère que ce genre de compétition puisse rendre les jeunes concernés et pourquoi pas faire d’eux des futurs ingénieurs en la matière”. Une chose est sûre, les étudiants conviés en ont eu des étoiles plein les yeux.

Les temps forts de la sixième édition du First Global Challenge.
Giacomo Notari
Ce travail journalistique a été réalisé pour le cours “écritures informationnelles”, dans le cadre du master en journalisme de l’Académie du journalisme et des médias (AJM) de l’Université de Neuchâtel.

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