Leander von Stetten

c’était quand j’étais tout petit (et oui, même si je mesure presque six mètres d’après mes camarades de classe, un jour, j’ai été petit), mon grand-père n’était pas encore à la retraite. Il travaillait en tant que technicien au Westdeutscher Rundfunk, média régional allemand de Rhénanie du Nord-Westphalie. Dans les débuts de la télévision, il réussit à résoudre un problème technique qui embêtait l’équipe de Salvador Dali. En échange, Dali offre une interview inédite au média de mon grand-père, le WDR. Merci grand-papa!

surgit lorsque je me rappelle des soirées d’enfance où le Téléjournal défilait à la télé. Je n’ai jamais compris comment la ou le présentatrice-teur faisait pour regarder tout le monde en même temps et à la fois personne, comment on pouvait parler de façon fluide sans avoir de « euh » intrusif ou de blancs qui s’incrustent. Depuis, j’ai envie d’acquérir ces compétences et d’avoir une utilité publique: informer. J’ai donc candidaté pour l’admission à l’AJM.

je me vois sur les écrans. Une fois l’examen d’entrée réussi, il fallait trouver un logement… Attendez! En reparlant de l’examen d’entrée, il y avait aussi l’entretien pour les candidat-es incertain-es. Un journaliste qui faisait le « bad cop » d’après une source confidentielle, m’a demandé si j’avais un avenir. Pour éviter que les requins dévorent mon hameçon, je l’ai lancé de toutes mes forces et ma réponse était: « Je me vois présentateur national ou correspondant TV. » L’idée sortie du coeur me plait toujours et mon avenir, je le vois là-dedans. Mon intérêt ne se limite néanmoins pas à cela, car au fond de l’océan, tout est intéressant.