Le tout numérique rend de plus en plus difficile l’anonymisation des sources. Les journalistes doivent revenir à d’anciennes méthodes pour les protéger, et parfois se battre contre leur propre gouvernement.
Tout comme les fuites, les violations de données deviennent de plus en plus courantes dans le domaine journalistique. Les Panama Papers et la révélation de 11.5 millions de documents confidentiels constituent le plus gros leak du journalisme moderne. Julie Posetti, chercheuse associée à l’Université d’Oxford pour l’étude du journalisme, a surtout été surprise par l’insistance de la source à rester anonyme. Cette brèche a révélé des informations sur plus de 200’000 sociétés offshore et a touché un nombre important de personnalités politiques, sportives, jusqu’à certains chefs d’Etat.
Julie Posetti est également l’auteure de l’étude « Protecting Journalism Sources int the Digital Age« , publiée par l’UNESCO. Elle explique en quoi la protection des sources est primordiale, mais aussi de plus en plus difficile.