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Salles obscures: la réouverture de tous les dangers

Les salles sont fermées avec le Covid. Mais le public risque de ne pas être au rendez-vous après la crise. En terme de diversité d'offre, les producteurs suisses pensent que les films étrangers vont rafler la mise à leur détriment. Crédit photo : pixabay.com

Avec les cinémas fermés, de nombreuses personnes se sont tournées vers le numérique. Pour attirer du monde en salles à leur réouverture, on misera sur les grosses productions américaines. Un problème pour les films suisses. Il ne sera pas rentable de les projeter.

Les exploitants de salles de cinéma attendent de rouvrir au public. Sera-t-il au rendez-vous ? La crise a amené à présenter des films directement sur des plateformes numériques. Des plateformes qui attirent de plus en plus d’abonnés pour se divertir en temps de crise. Les Netflix, Amazon Prime ou Disney Plus concurrencent aujourd’hui les salles de cinéma. Mais la branche se veut optimiste sur la nécessité des salles obscures.

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Les cinémas restent fermés pour une durée indéterminée. Rien à l’affiche, mais les films déjà produits s’accumulent. Les films vont se bousculer pour trouver des salles à la fin de la crise du Covid. Les producteurs romands ont peur que les grosses productions américaines se taillent seuls la part du lion. Par manque de salles obscures, la concurrence va monter dans le cinéma suisse. Tout le monde n’y survivra pas.

Par Thibaut Clémence

Ce travail journalistique a été réalisé pour le cours “Atelier audio/vidéo”, dans le cadre du master en journalisme de l’Académie du journalisme et des médias (AJM) de l’Université de Neuchâtel et du Centre de formation au journalisme et aux médias (CFJM).

Crédit photo : pixabay.com

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