Bastien Nespolo

A force de demander tout le temps des détails, le comment et le pourquoi des choses à mes parents, ils avaient rapidement compris, mais moi je devais encore faire mon chemin. Car non, devenir journaliste n’a pas toujours été une évidence. Et heureusement, puisque ma curiosité pour l’ethnologie (Bachelor) et les sciences cognitives (Master) me permet désormais de nourrir cette nouvelle voie.

Cependant, mon intérêt pour les autres s’est développé dès mon enfance. Petit, une grand-mère de ma rue s’asseyait souvent sur son banc. J’adorais m’asseoir à côté d’elle pendant des heures pour qu’elle me reraconte l’histoire de sa vie. J’ai aussi rejoint un club d’échecs à mes 5 ans. Une discipline qui m’a appris à gérer mon stress et mon temps, mais surtout qui m’a permis de parler à des adversaires qui avaient vécu près de 10 fois ma vie et qui avaient plein de points de vue à partager.

Je considère le journalisme comme la clef de voûte de mes formations. Une pièce finale qui donne solidité et utilité à la structure qui la supporte. Et aujourd’hui, en tant que journaliste, je veux recueillir des réalités. Donner la parole aux gens qui nous entourent et qui ont des choses à dire ou à montrer. Je veux être un vecteur de l’histoire qui se vit autour de moi.