Julie Gay

Être journaliste, c'était dans un premier temps, le métier de rêve... de ma soeur. Toutes les deux âgées de 7 et 11 ans, nous avions aménagé des bureaux dans la buanderie familiale du sous-sol, où nous exercions nos "métiers fictifs". Elle était donc journaliste, j'étais styliste. De plus loin que je m'en souvienne, je suis passée par toutes les envies professionnelles : architecte, sociologue ou encore politicienne. Le journalisme n'était pas une vocation. Toutefois, le monde médiatique est sans cesse revenu à moi lorsque j'en avais besoin. Rédiger des commentaires, créer des vidéos pour YouTube et enregistrer des podcasts amateurs me faisaient du bien.

C'est ainsi que je me suis dirigée tout naturellement vers un Bachelor bilingue en sciences de la communication et des médias et sociologie à l'Université de Fribourg. Cette première formation théorique m'a permis d'établir des premiers contacts avec la recherche sur le journalisme, l'histoire des médias ou encore l'audiovisuel pratique. Bingo. J'ai finalement compris que je souhaitais suivre les traces de mon parrain, journaliste passionné à la plume facétieuse.

Après trois années expatriée du Valais à Fribourg, je déménage dans le canton de Neuchâtel. l'AJM, me voici ! L'enquête, le reportage, faire du terrain, rencontrer des gens de tous les horizons, tous ces mots prononcés par mes professeurs m'ont immédiatement mis l'eau à la bouche...

Une petite description de ma personne ? Mon entourage répond.

• Rigolote et un peu maladroite.
• Caractère borné, peut-être un tantinet trop convaincue.
• Chauvine, elle ne supporte pas qu'on dise qu'en Valais il n'y a pas de soleil.

Patience, ça arrive !