Dimitri Faravel

La première fois que j’ai posé un micro devant quelqu’un, c’était dans un EMS. A l’époque, je travaille en tant que civiliste dans une cafétéria. A force de servir des verres de sirop, je rencontre plusieurs aînés dont le parcours, la poésie et l’humour me captivent. Même si j’ai déjà réalisé des courts-métrages de fiction, je n’ai encore jamais réalisé de film documentaire. Pourtant, quelques jours avant la fin de mon service, nous tournons ensemble « Nos ancêtres les humains. », court-métrage qui relate l’histoire de trois résidents très différents.

Une année après cette expérience, j’entre la Haute école d’art et de design de Genève en cinéma. En parallèle de mes études, je suis membre de l’AJE, syndicat étudiant qui co-organise en 2019 la grève féministe. A cette occasion, la radio étudiante Fréquence Banane nous invite à parler de la manifestation qui s’annonce. Je découvre le studio jaune, la table et ses micros autour desquels on se rassemble, et le frisson du direct. A la rentrée suivante, je fais partie des nouveaux membres de l’association et je rejoins une année plus tard le comité en tant que directeur d’antenne. Galvanisé par mes expériences, je porte ma candidature au Master de journalisme de Neuchâtel où je suis accepté en 2021.

Ce que j’aime, c’est raconter des histoires. Mais plutôt que de le faire avec des personnages imaginaires, je préfère narrer les gens qui composent notre réalité. Avec le journalisme, on peut partir à la découverte du monde, que ce soit avec une plume, une caméra ou un micro.
Ayant étudié le cinéma, j’aime particulièrement instaurer un rythme et un certain découpage lors de l’écriture, un peu comme un monteur avec les rushs d’un film.

Auteur et metteur en scène cinéma | Les Voyageurs, Nos Ancêtres Les Humains, Hossain, Fuyard | Depuis 2013
Monteur de cinéma | Um tordo batendo as asas contra o vento d’Alexandre Haldemann (2020) ; Fuku Nashi de Julie Sando (2021)
Projectionniste | Cinéma Bio ; Cinémas du Grütli | 2013 à 2016
Moniteur d’encadrement | Association Cérébral, Centre protestant de vacances, Maisons des jeunes de l’Eclipse | Depuis 2018
Créateur du camp de cinéma « Silence ça tourne! » (2019)

Le loup est de retour en plaine

Personnage de contes et de légendes, le loup fascine autant qu’il terrifie. Pendant longtemps, c’est à travers la vitrine d’un zoo qu’on pouvait l’observer. Aujourd’hui, on compte environ 150 loups en Suisse.

Camarades de ring

Alors qu’une cinquantaine de personnes, hommes comme femmes, s’agglutinent autour du ring, la salle des armures se pare d’une lumière violette. Tout le monde veut voir les catcheuses.

Eoliennes et biodiversité : deux camps incompatibles ?

Frappé par les pales d’une éolienne. La mort d’un aigle royal dans le Jura bernois réveille des tensions entre les partisans et les détracteurs de ces appareils.

Myriam Duc – La boxe pour se reconstruire

Itinéraire d’une survivante. Le titre du livre autobiographique de Myriam Duc en dit long sur son histoire. Pour faire face à un passé chaotique, cette jeune femme a choisi la boxe.

Le Handicap, une réalité sous-représentée

"A chaque fois qu’on nous entend parler dans les médias, c'est pour nos exploits et notre pugnacité. Quid, alors, de nos démons, de notre rugosité, de notre réalité,...?“

Dans la cabine du projectionniste

Vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais quand vous allez au cinéma, tous les films sont numérisés. Pourtant, aux cinémas du Grütli, les bobines sont toujours les bienvenues.

Dimitri Faravel

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Fuyard, film de Bachelor, 2021

Um tordo batendo as asas contra o vento

Raconte-moi un rêve #1 (extrait)

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